Le Boulot

Il s’agit de la 1ère étape et, de loin, la plus engageante dans tout le projet. A partir du moment ou vous vous êtes libéré de votre travail, c’est que votre projet est officiellement lancé. Plus question de faire machine arrière.

Il y a plusieurs façon faire :

• le congé sabbatique ou la mise en disponibilité
• la démission
• la rupture de contrat avec consentement mutuel
• …

Pour ma part, j’ai choisi le congé sabbatique pour plusieurs raisons :

• c’est de loin la solution la plus « secure ». Vous revenez au bout d’un an et vous avez l’assurance d’avoir un boulot à salaire équivalent
• la durée d’un an colle parfaitement avec la durée du Working-Holiday Visa

Le congé sabbatique est un droit dont chacun de vous dispose si vous êtes salarié car il est inscrit dans le droit du travail français. C’est évidemment différent si vous êtes à votre compte.

Si vous êtes dans la fonction publique, l’équivalent s’appelle la « mise en disponibilité ». Il y a sans doute des subtilités à ce droit spécifique, je vous laisse regarder ça 🙂

Le congé sabbatique vous donne droit à :

• de 6 à 11 mois maximum de congé non rémunéré
• pendant cette durée, vous avez le droit de travailler pour une autre entreprise ou de créer la votre sous réserve de ne pas être en concurrence déloyale avec votre employeur
• au bout de ces 11 mois, votre employeur a l’obligation de vous reprendre à un poste et à un salaire équivalent à votre ancien poste/salaire

Pour demander un congé sabbatique, vous devez :

• avoir travaillé plus de 6 ans
• dont plus de 3 ans pour votre employeur actuel (consécutifs ou non)
• ne pas avoir bénéficié d’un précédent congé sabbatique/de création d’entreprise/formation depuis 6 ans minimum
• envoyer une lettre A/R de demande ou remise en main propre contre décharge à votre employeur
• la demande doit être faite au minimum 3 mois avant la date du départ de l’entreprise et doit indiquer la durée du congé sabbatique

Votre employeur peut toutefois vous demander de reporter votre départ dans la limite de 6 mois à partir de la date de la demande (pour une entreprise de plus de 200 salariés, et 9 mois pour une entreprise de moins de 200 salariés).

Je vous conseille également de jeter un oeil dans votre convention collective si vous en avez une. Il se peut que des accords particuliers aient été pris pour votre branche/entreprise.

Toutes les informations sur le congé sabbatique se trouvent ici.

Si vous ne pouvez pas poser un congé sabbatique et si vous voulez absolument tenter l’aventure, essayez au minium la rupture conventionnelle qui vous permet de toucher vos allocations chômage quelque temps.